mardi 19 janvier 2010

Pendant la gestion des catastrophes et lors des reconstructions, les femmes et les filles sont, là aussi, plus vulnérables. Or la situation des femmes à Haïti était déjà particulièrement difficile avant le tremblement de terre, dans une société pauvre, très patriarcale, extrêmement violente avec elles.

Les survivantEs, si leur image fait "la Une" de nos journaux, ont plus difficilement voix au chapitre.

Les programmes d'aide ne prennent pas toujours en compte la sécurité des femmes, les besoins spécifiques de celles chargées traditionnellement du soin et de l'alimentation des enfants et de la famille qui aura pu survivre, dont la question vitale de l'eau !

Traditionnellement et plus encore dans les situations d'urgence absolue, ce rôle au sein de la famille freine la participation des femmes à la vie publique, et aux processus de décisions ...

Par leur rôle et leur courage elles sont tout autant actrices de la vie et de la survie du pays et qualifiées pour parler de leurs besoins et leurs urgences, ainsi que de la meilleure manière d'envisager les reconstructions.

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Ajouté ce soir, un texte signalé par Héloïse, sur Sisyphe.org : "Le chaos en Haïti multiplie les dangers qui guettent les filles"