lundi 6 octobre 2008

une partie de jambes en l'air non désirée ? non, un viol.


L'affaire dont il était question dans le Monde sous le titre "une magistrate mise en cause pour avoir libéré un mari violent" était déjà horrible : un homme accusé d'actes de tortures, de barbarie, de viols répétés et menaces de morts sur sa propre épouse ... la tue. Il avait été arrêté, mais une magistrate (eh oui, une femme) l'avait relaché malgré des preuves accablantes de sa culpabilité.

Mais comme si ça ne suffisait pas, voici comment unE journaliste (eh oui, une femme) relate cette affaire dans Le Monde : "Ils (les policiers) avaient aussi rapporté de nombreuses cassettes vidéos où M. Guilbaut
filmait ses ébats non consentants avec son épouse ».

Dans les dictionnaires le mot ébats fait systématiquement référence au plaisir et au jeu.
Tant que des journalistes utiliseront leur art et leur pouvoir pour minimiser ou nier les violences aux femmes, nous n'en sortirons pas. En espérant que des protestations leur en fasse vraiment prendre la mesure ... je ne me décourage pas.